Skip to content

Ko Lipe – De retour en Thaïlande

Il me reste encore presque 3 semaines avant mon vol de retour vers la France, il part de Bangkok et cela me laisse donc un peu de temps pour remonter la Thaïlande et ça commence par Ko Lipe.

Ko Lipe j’avais déjà envisagé d’y aller lors de mon précédent voyage en Thaïlande avec Jo et Marion, mais cet archipel tout a sud de la Thaïlande était resté hors de notre portée. Cette île m’as fait rêver des la première image que j’en ai vue il y as de cela des années, je me souviens d’une image arienne avec un petit îlot entouré d’eau turquoise et de sable blanc avec juste quelques bungalows.

L’arrivée sur l’île correspond presque a la carte postale, le ferry s’arrête dans une baie turquoise et je suis transféré directement sur une plage de sable blanc par un « longtail », ce bateau typique de la Thaïlande. Une petite barque en bois avec un moteur monté sur un pivot et un arbre d’hélice très long qui permet de manœuvrer même dans une eau très peu profonde.

Une fois les formalités d’entrée dans le pays passées il faut par contre se rendre a l’évidence, l’endroit est un peu plus peuplé que dans mes souvenirs, la plage (Pattaya Beach) est bordée de quelques resort et bars de plage, la walking street ou se trouve a peu prés tous les commerces traverse l’île. Reste que ici, a part quelques tricycles qui servent de taxi il n’y as pas de véhicule et on se déplace a pied, l’endroit garde le charme des lieux un peu isolés et pas encore touchés par le tourisme de masse.

Ici je loge au Shanti Hostel, une toute nouvelle auberge qui as ouvert il y as juste quelques mois, tenue par Mario et sa femme, un couple Italo-thai très sympa. Ici on peut avoir un lit dortoir correct (500b, pas de clim) a 50m de la walking street, la ou tout se passe. A savoir qu’on peut trouver des bungalows pour presque le même prix, mais beaucoup plus éloigné du centre (15min a pied au minimum).

En ce 13 Avril c’est Songkran, le nouvel an thaï et la fête de l’eau, pour mon premier jour en thailande, je retrouve tout de suite l’ambiance qui fait la réputation du pays ! Le centre de l’île se transforme en une immense bataille d’eau avec musique a fond, alcool et je n’échapperais pas au tartinage en règle aux colorants rouge sang apparemment très a la mode, mon t-shirt ne s’en remettra d’ailleurs pas !

Je profite de mon passage ici pour faire une balade en bateau dans les îles des environs, Ko Lipe est en effet au milieu d’un archipel de plusieurs dizaines d’îles inhabitées qui constitue l’archipel des Butong. De bon matin c’est la course de long tails sur la mer pour rejoindre les îles, je suis le seul européen sur mon bateau, les autres sont coréens et chinois, ça promet d’être drôle.

On passe par une dame coiffée (un rocher en équilibre sur un autre),

de petites baies plus belles les unes que les autres, des pauses snorkeling ou le corail est vraiment très beau avec pour ne rien gâcher beaucoup de poissons,

une pause repas sur une superbe plage habitée par des singes voleurs, attention a vos affaires et surtout a votre repas !

Seule ombre au tableau, a l’un des arrêts snorkeling l’eau est remplie de bébé méduses qui font des sensation de décharge électrique sur la peau, c’est très désagréable mais notre capitaine nous trouvera une alternative un peu plus loin sans méduses ! Au final c’est une très belle sortie pour un prix raisonnable compte tenu du lieu (550b tout inclus)

Le reste du temps je le passe a larver sur la plage, regarder les magnifiques couchers et lever de soleil et visiter l’île a la découverte des plages et endroits cachés car s’il y as du monde sur la walking street des qu’on s’éloigne c’est vite très calme.

Au final Ko Lipe correspond assez bien au cliché de l’île paradisiaque encore préservée, reste a savoir pour combien de temps, aux dire de tous ici l’endroit c’est développé de manier extrêmement rapide depuis deux ans et ce n’est pas prés de s’arrêter vu le nombre de chantiers en cours sur l’île, l’endroit connaît déjà d’importants problèmes d’approvisionnement en eau, électricité et gestion des déchets, c’est donc probablement un paradis en sursis. Espérons que l’éloignement et les prix un peu plus élevés qu’ailleurs préserverons cet endroit aussi longtemps que possible, mais je n’y crois pas vraiment.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *