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Medellin

Après une nuit de bus un peu mouvementée, déjà ce n’est pas un gros bus mais un minibus, pas moyen d’incliner le siège et le chauffeur roule comme un malade, j’arrive au final au milieu de la nuit a Medellin dans une immense gare routière vide, le temps de prendre un taxi et d’aller a la Casa Kiwi (dortoir 30000COP, eau chaude, wifi) un hostel situé a El Poblado un des quartiers animés de la ville.

Medellin est surtout connue pour avoir été la capitale du crime et très longtemps la ville la plus dangereuse du monde, de son vivant Pablo Escobar offrait 1000$ (une grosse somme ici) a quiconque tuait un policier, stratégie folle mais qui lui as permis de rester vivant et de créer le plus gros réseau de trafic de drogue et de criminalité jamais crée ! Escobar a été tué en 1993 lors d’un assaut de l’armée, depuis la ville renaît et en 20 ans le changement est stupéfiant. En 20 ans Medellin est devenu une ville plutôt sure, un centre universitaire et culturel important qui fait désormais concurrence a Bogota. Ici les paisas (habitants de Medellin) ne sont pas peu fier de leur ville et de ce qu’elle devient, beaucoup vous en parlerons. Medellin c’est aussi la ville du printemps éternel, le climat ici est stable et clément, ni trop chaud, ni trop froid, a peu prés un mois de mai en France.
L’essentiel de la ville coloniale a disparu, il ne reste que quelques églises, hôtels particuliers et bâtiments administratif, l’intérêt de la ville n’est pas la, Medellin c’est la ville de la culture et surtout la ville de la fête et les paisas ne rigolent pas avec ça ! Quel que soit le jour de la semaine il se passera toujours quelque chose, on commence en général par se retrouver sur les places pour boire quelques bières et discuter avant de partir dans les bars et les boites. La salsa et le reggeaton sont roi , les colombiens sont tous de très bon danseurs et la fête se termine rarement avant l’aube ! Si tout le monde connaît mes talents exécrables de danseur, je dois reconnaître qu’ici l’ambiance est monumentale et que c’est absolument cool.
Bon a part faire la fête j’arriverais quand même a faire un tour de la ville en vélo, sous la pluie et avec 2g d’alcool dans le sang de la soirée précédente, mais la balade et les explications valent la peine. Je prendrais aussi le métro (le seul métro de toute l’Amérique du sud) et le métro-cable (un telepherique qui sert de transport public) pour me rendre sur la montagne ou un parc assez sympa permet de prendre de l’altitude, respirer de l’air frais et marcher un peu pour se remettre de ses soirées festives.

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